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655—660
Kouang-wou-hing, Weï-tong-han
Kouan-wou étant arrivé au trône, fonda la dynastie des Han orientaux.
光武興,為東漢

Littéralement : Fut Han d’orient.


661—666
Sse-pe-nien, Tohong-yu-hien
Au bout de quatre cents ans, elle finit sous Hien-ti.
四百年,終於獻

Kouang-wou-ti, de la dynastie des Han postérieurs, avait pour petit nom Sieou ; il était neveu, au septième degré, de l’empereur King-ti. Issu d’une condition obscure, il leva des troupes, fit périr Wang-mang, extermina les brigands, monta sur le trône, et, après avoir rétabli la dynastie des Han, il fixa sa cour à Lo-yang. Il fonda ainsi la dynastie des Han orientaux. Il eut pour successeurs Ming-ti, Tchang-ti, Ho-ti, Chang-ti, ’An-ti, Chun-ti, Tchong-ti, Tchi-ti, Houan-ti, Ling-ti, Hien-ti. On compte en tout douze générations. L’empire passa ensuite aux Weï. Les deux dynasties des Han (les Han occidentaux et orientaux) comptent ensemble vingt-quatre générations, qui ont régné en tout quatre cent vingt-cinq ans.

    l’élément du feu produit une autre dynastie et un autre fondateur. Après que les trois autres éléments ont formé chacun la leur, l’élément du bois reprend la domination et forme un nouveau fondateur. De là cette formule de l’histoire chinoise : Telle dynastie a régné par la vertu du bois ou de quelque élément. Celle d’aujourd’hui, par exemple, règne par la vertu du feu. De là vient aussi que des anciennes dynasties sacrifiaient au Chang-ti ou à l’élément qu’elles regardaient comme leur père, voulant comme persuader au peuple qu’elles en étaient issues.