trois genres de I-king, puisque, suivant le commentaire, les deux premiers ont été brûlés par ordre de Thin-chi-hoang-ti.
L’étude du I-king ou livre des Changements s’applique à trois ouvrages différents. Le premier s’appelle Lieu-chan ; c’est le I-king de l’empereur Fo-hi. Il commence par le mot (le koua) ken, qui est l’image des montagnes.
Le deuxième s’appelle Kouei-thsang ; c’est le I-king de l’empereur Yen-ti. Il commence par kouen (le koua kouen), qui est l’image de la terre.
Le troisième s’appelle Tcheou-i ; c’est le I-king de Wen-wang. Il commence par khien (le koua khien), qui est l’image du ciel. Les deux I-king appelés Lien-chan et Koueï-thsang ont été brûlés par l’ordre de Thsin-chi-hoang-ti, de sorte qu’on n’a plus le moyen de les examiner.
Le I-king dont on fait usage aujourd’hui est le Tcheou-i ou le I-king des Tcheou. Les images des soixante-quatre (figures symboliques) appelées koua, addition, datent du règne de Fo-hi. Les parties appelées Koua-thse, Tchouen-thse, ont été composées par l’empereur Wen-wang.
La partie intitulée Hao-thse a été composée par Tcheou-kong.
Les parties appelées Koua-siang (images des Koua), Hiao-siang (images des Lignes croisées), Wen-yen (paroles littéraires) et les deux livres de la section Hi-thse (explications attachées au texte), ont été composés par Confucius.
Après avoir passé par les mains de ces quatre saints hommes, le I-king a eu toute la perfection désirable. Les lettres qui ont commenté le I-king sont trop nombreux pour qu’on puisse les citer tous. Les éditions dont on fait usage aujourd’hui sont Tching-tseu-i-tch’ouen (le Commentaire de Tching-tseu sur le I-king) et Tchou-tseu-pen-i (le Sens fondamental du I-king, par Tchou-tseu).
Les Thsin ont brûlé le Chi-king et le Chou-king, mais le I-king a échappé à la destruction générale parce qu’il servait à consulter les figures symboliques appelées koua.