Page:San-Tseu-King - Traduction Stanislas Julien, Georg, Geneve, 1873.djvu/43

Cette page a été validée par deux contributeurs.

Le mot tao (la voie) désigne la grande voie (de la morale) que tout l’empire a suivie depuis l’antiquité jusqu’à nos jours.

Le mot te (vertu) signifie la vertu du cœur que pratiquent les sages et les saints.

L’humanité voit l’empire se soumettre, sans qu’elle s’en attribue le mérite.

La justice voit l’empire accourir vers elle, sans chercher à en profiter personnellement. Meng-tseu respecte les rois et méprise les chefs des princes feudataires ; il conserve la raison qui émane du ciel, et étouffe les passions humaines ; il honore les dignités établies par le ciel, et il méprise les grands. Il ne propose aux princes que les exemples des empereurs Yao et Chun ; dans ses discussions, il n’admet que les paroles qui ont trait à l’humanité et à la justice.


367-372
Tso-tchong-yong, Naï-khong-ki
L’auteur du Tchong-yong (l’Invariabilite dans le milieu) se nommait Khong-ki.
作中庸,子思筆


373-378
Tchong-pou-pien, Yong-pou-i
Ce qui est au milieu n’incline d’aucun côté ; ce qui est invariable ne change pas.
中不偏,庸不易

Khong-ki était le petit-fils de Confucius : il était fils de Pe-yu, et était surnommé Tseu-sse. Les lettrés de notre époque l’honorent comme étant successeur du saint homme (de Confucius). Il a composé l’ouvrage appelé Tchong-yong (l’invariabilité dans le milieu), qui se compose de trente-trois chapitres.

Observer le juste milieu, c’est ne pécher ni par excès ni par défaut.

Le mot yong signifie ce qui est constant, invariable. L’auteur enseigne la conduite morale que l’homme doit observer tous les