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Le Lun-yu est un ouvrage où les principaux disciples de Confucius, Tseu-hia, Tseu-tchang, Tseu-yeou, Tseng-tseu, Min-tseu, ont rapporté les paroles et les actions de ce saint homme, ses instructions et ses réponses.

Tchou-tse a fait un commentaire sur cet ouvrage qu’il a placé en tête des Quatre livres classiques[1].


355-360
Meng-tseu-tche, Thsi-pien-tchi
L’ouvrage de Meng-tseu n’a que sept chapitres.
孟子者,七篇止

Mot à mot : Sept — chapitres — s’arrête ; c’est-à-dire : « Est fini après le septième chapitre. »


361-366
Kiang-tao-te, Choue-jin-i
Il raisonne sur la (droite) voie et la vertu ; il parle de l’humanité et de la justice.
講道德,說仁義

Meng-tseu, à l’époque appelée Tchen-koue (l’époque où les différentes principautés étaient en guerre), voyagea dans les royaumes de Thsi et de Liang, pour donner des conseils aux princes feudataires[2]. Comme ses principes n’étaient point mis en pratique, il se retira et alla s’établir dans le royaume de Tseou. Ses disciples Kong-sun-tch’eou et Wan-tchang ont publié l’ouvrage de Meng-tseu, dont la première et la seconde partie se composent ensemble de sept chapitres.

  1. Aujourd’hui, le Lun-yu est placé au troisième rang des Quatre livres classiques.
  2. Le sens littéral est : Parlait, dissertait en voyageant ; le mandchou traduit : Parler en circulant, chourdame gisourere.