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la femme légitime s’appelle Ti (fils légitime) ; les fils nés d’une femme de second rang s’appellent Chou-tseu (en mandchou : Dalbaï dchoui, fils d’une branche latérale).

Sun, le petit-fils, c’est le fils du fils.

Suivant le dictionnaire Choue-wen, le mot Sun se compose du mot tseu fils, et du mot hi, continuer. On veut dire par là que le petit-fils continue la descendance du chef de la famille.


277-282
Tsen-tseu-sun, Tchi-hiouen-seng
Du fils au fils, jusqu’à l’arrière-petit-fils et à son fils[1].
自子孫,至元曾


283-288
Naï-khieou-tso, Jin-tchi-lun
乃九族,人之倫

Ceux qui descendent de moi, sont mon fils et mon petit-fils ; les descendants de mon fils et de mon petit-fils, sont mon arrière-petit-fils et le fils de ce dernier.

8° La huitième génération s’appelle Tseng-sun, l’arrière-petit-fils ou le fils du petit-fils.

9° La neuvième génération s’appelle Hiouen-sun, c’est le petit-fils du petit-fils.

Depuis le Kao-tsou, le trisaïeul, jusqu’au Hiouen-sun (le fils du petit-fils), on compte neuf générations. Les personnes, issues de ces neuf générations, s’appellent Khieou-tso. Le mot tso veut dire « multitude » (tchong). Les enfants qui naissent dans l’intervalle de ces neuf générations étant fort nombreux, se distinguent entre eux par la proximité ou l’éloignement de la parenté.

Le mot lun signifie ordre, rang. Les rangs des personnes nobles ou de basse condition sont nettement déterminés et ne peuvent être confondus. Comme tous les proches parents, les frères aînés et cadets, du père (les oncles), les neveux, les fils, les petits-fils, procè-

  1. Dans le texte (281-282), on a placé par erreur hiouen avant tseng. En effet, le tseng-sun (le fils du petit-fils) devait précéder le hiouen-sun (le petit-fils du petit-fils) qui descend de lui.