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Le cheval peut porter des fardeaux et les transporter au loin ; le bœuf peut labourer la terre ; le chien peut garder la maison pendant la nuit et prévenir les dangers. On élève ces trois animaux pour s’en servir au besoin. On élève les poules, les moutons et les porcs, et on les fait multiplier pour s’en nourrir.


241—246
Youe-hi-nou, Youe-ngaï-kiu
On dit la joie et la colère, on dit la tristesse et la crainte.
曰喜怒,曰哀懼


247—252
Ngaï-ou-yo, Thsi-thsing-kiu
L’amour, la haine, le désir ; alors les sept affections de l’âme sont complètes (sont complètement énumérées).
愛惡欲,七情具

Dès que l’homme est né, il ne tarde pas à avoir de la connaissance ; dès qu’il a de la connaissance, les sept affections de l’âme naissent au fond de son âme. Les hommes prudents et les sots, les sages et les hommes vicieux y sont tous sujets ; les sages et les saints peuvent seuls les gouverner convenablement. Celui qui les emploie d’une manière convenable, devient un sage ; celui qui les emploie dans un but personnel, devient un homme vulgaire ; celui qui les emploie dans un but coupable, devient un homme vicieux. Les hommes doivent suivre la raison et réprimer leurs désirs. Peuvent-ils manquer de veiller sur eux-mêmes ?


253—258
P’ao-thou-ke, Mo-chi-kin
La courge, la terre, le cuir, le bois, la pierre, le métal.
匏土革,木石金