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79—84
Jin-pou-hio, Pou-tchi-i
Si l’homme n’étudie pas, il ne peut connaître la justice (c’est-à-dire ses devoirs).
人不學,不知義

On lit dans le Livre des Rites, chapitre Hio-ki (Mémoire sur l’étude) : Si le jade n’est pas taillé, on n’en peut faire un vase (un objet utile) ; si l’homme n’étudie pas, il ne peut connaître la droite voie. Quand on posséderait un beau morceau de jade, si on ne le taille pas, si on ne le polit pas, on n’en peut faire un objet quelconque, et il n’est bon à rien.

De même, quand un homme posséderait des qualités remarquables, s’il ne s’appliquait pas à l’étude, il ne pourrait connaître la raison, la justice, la droite voie et la vertu, et jamais il ne pourrait s’appeler un homme accompli.


85—96
Weï-jin-tseu, Fang-chao-chi — Thsin-sse-yeou Si-li-i
Un fils doit précisément dans sa jeunesse chercher un maître et un ami, et étudier les rites et la civilité.
為人子,方少時。親師友,習禮儀

On parle ici des devoirs des disciples. Quiconque est fils ou frère cadet, lorsqu’il est jeune et n’a pas d’occupation, doit chercher (litt. : s’approcher de) un maître éclairé et lier amitié avec un ami vertueux, apprendre tout ce qui se rapporte aux rites et à la civilité, aimer ses parents, respecter ses aînés, avancer dans la vertu, et étudier avec ardeur, afin d’obtenir une position dans le monde.


97—108
Hiang-kieou-ling, Neng-wen-si — Hiao-yu-thsin, So-tang-tchi
Hiang, à l’âge de neuf ans, pouvait réchauffer la natte (le lit de ses parents). La piété envers les parents (est une vertu) qu’il faut pratiquer.
香九齡,能溫席。孝於親,所當執

[La version mandchoue rend le mot tchi, tenir, observer, s’attacher à, par edchembi, se souvenir, graver dans sa mémoire]