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en peut déduire plusieurs propositions de grande conséquence ; elle pourroit servir à déterminer les courbes que décrivent les corps attirés à un ou plusieurs Centres. Je voulois traiter de ces choses entre autres dans la seconde partie de ma Dynamique, que j’ai supprimée, le mauvais accueil, que le préjugé a fait à la prémière, m’aïant dégouté. Mais comme je m’aperçois que ma lettre devient trop longue, je finis en vous priant de me donner part, le plus souvent que voue pourrez, de vos excellentes méditations, & de m’envoyer de tems en tems de quoi orner nos Miscellanea. J’ai l’honneur d’être très-parfaitement

Monsieur,
A Hanovre, le 16
Octobre 1707.
Votre très-humble serviteur,
Leibnitz.

LETTRE de Mr. de LEIBNITZ, dont la Copie est écrite de la même main que la précédente, dans le recueil in 4°.

M O N S I E U R,

P U I S Q U E vous voulez bien que je vous dise librement mes penfées fur le Carîèfianisme, je ne vous diflimulerai rien de ce que j’en penfe, & qui fe pourra dire en peu de mots ; & je n’avancerai rien fans en donner, ou pouvoir donner, raifon. Prémièrement tous ceux qui donnent abfolument dans les fentimens de quelque Auteur, tiennent de l’esclavage, & fe rendent fufpeéls d’erreur ; car de dire que Descartes est le seul