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CONTES


Les yeux de la jeune fille s’abaissèrent lentement sur lui. Leur éclat était doux comme les rayons de la lune sur les prairies au printemps.

L’écho de leurs paroles se répercutait jusqu’au fond de leurs cœurs silencieux.

Ils étaient arrivés. Le château dressait près d’eux ses massives murailles. Un cor sonna sur la haute tour et mourut lentement dans la nuit profonde… Et l’Esprit de la Solitude mêla leurs destinées.