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au jardin de l'infante
Glissons entre le ciel et l’onde,
Glissons sous la lune profonde ;
Toute mon âme, loin du monde,
S’est réfugiée en tes yeux,
Et je regarde tes prunelles
Se pâmer sous les chanterelles,
Comme deux fleurs surnaturelles
Sous un rayon mélodieux.
Oh ! écoute la symphonie ;
Rien n’est doux comme l’agonie
De la lèvre à la lèvre unie
Dans la musique indéfinie...