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au jardin de l'infante

IV

Les grands Jasmins épanouis
Vibrent dans les chaudes ténèbres…
Seuls, les Parfums règnent, funèbres,
Sur les jardins évanouis.


La phalène en silence vers
La flamme d’or se précipite.
Dans l’obscurité qui palpite
Tes yeux verts rêvent, grands ouverts.