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au jardin de l'infante







FIN D’EMPIRE



Dans l’atrium où veille un César de porphyre,
Arcadius, les yeux peints, les cheveux frisés,
Par un éphèbe au corps de vierge se fait lire
Un doux papyrus grec tout fleuri de baisers.



C’est une idylle rose, où le flot bleu soupire,
Où l’art mièvre zézaie en vers adonisés ;
Et l’empereur, qu’un songe ambigu fait sourire,
Respire un lis avec des gestes épuisés.