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AU JARDIN DE L’INFANTE
Et je restais, bercé sur un flot d’indolence,
À respirer ton âme, ô beau soir de silence…
Car j’ai l’amour subtil du crépuscule fin ;
L’eau musicale et triste est la sœur de mon rêve,
Ma tasse est diaphane, et je porte, sans fin,
Un cœur mélancolique où la lune se lève.