Page:Samain - Œuvres, t1, 1921.djvu/112

Cette page a été validée par deux contributeurs.
98
au jardin de l'infante



Sur son trône, qu’un art sombre sut tourmenter,
Immobile, elle écoute au loin se lamenter
La mer des pauvres cœurs qui saignent ses blessures ;


Et, bercée aux sanglots, elle songe, et parfois
Brûle d’un regard lourd, où couvent des luxures,
L’âme vierge du lys qui se meurt dans ses doigts.