nous briguions ensemble la préture, etc. » Voyez Fragments du discours in Togâ candidâ, note 24.
12. — Id, Les personnages les plus considérables se faisaient un devoir de surveiller le dépouillement des suffrages, lorsqu’ils favorisaient un des candidats. Antoine, quoique d’une famille comblée d’illustration, ne put trouver que des hommes de néant pour lui rendre ce bon office.
13. — Id. Les sénateurs qui voulaient voyager, se faisaient donner une légation libre : en vertu de ce titre qui ne leur imposait aucun devoir, ils étaient défrayés de tout par les villes où ils passaient. Cicéron dévoila et fit restreindre l’abus des légations libres. Ce passage, que Facciolati traduit dans le même sens que moi, peut signifier aussi que, pendant le temps de sa candidature, Antoine exerça, de manière à se déshonorer, quelques fonctions déléguées par un magistrat supérieur, et qu’il pillait les hôtelleries où il se faisait défrayer.
14. — III. Le texte porte seulement bustum, monument. Ce monument, placé au delà du Tibre, était celui de Q. Lutatius Catulus. (Senec., de Irâ, III, 18 ; Valer. Max., IX. 1 ; Paul. Oros., V, 21).
15. — Id. « Ibi omni cruciatu lacerarit ; vivo, spiranti, collum gladio suâ dexterâ, etc. » C’est ainsi que je lis ce passage. Le mot vivum qui, dans les éditions vulgaires, se trouve après lacerarit, avait été omis dans l’édition de R. Pétréius (in-4°, Paris, 1564), et, je crois, avec raison ; il est au moins inutile, puisque les tourments (cruciatus) ne peuvent être infligés qu’à un homme vivant. Lallemand et plusieurs autres lisent ensuite stanti collum, etc. Les détails affreux que donnent du supplice de Marins Gratidianus les auteurs cités dans la note 14, ne permettent point d’adopter cette leçon : ayant les jambes brisées, la victime de Catilina ne pouvait se tenir