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Q. CICÉRON. DE LA DEMANDE DU CONSULAT.

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PRÉFACE.

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Nous ne connaissons qu’une traduction française de l’opuscule de Q. Cicéron, imprimée antérieurement à la notre. Elle a paru, en 1583, in-18, à la suite des Offices et de quelques autres ouvrages de Cicéron. Il ne nous a pas été possible d’en faire usage.

Facciolati publia, à Padoue, en 1731, in-8°, une traduction italienne du traité de la Demande du Consulat. Nous nous empressons de reconnaître combien nous avons profité du travail de ce savant et des notes qu’il a mises sous le texte latin. Ne peut-on pas néanmoins lui appliquer le reproche qu’adressait le traducteur français de Lucrèce au traducteur italien de ce poëte, Marchetti : « Leur langue (des Italiens) se prête avec tant de docilité à tous les tours de la langue latine, que les endroits les plus difficiles…., rendus mot à