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Chtchédrine, rentré à Pétersbourg, devient collaborateur assidu du Contemporain, revue la plus répandue de ce temps. En 1868 il passe dans les Annales de la Patrie, dont il devient ensuite le rédacteur en chef. Par suite de la suppression des Annales de la Patrie en 1884, Chtchédrine entre au Messager de l’Europe et à la Gazette de la Russie où il écrit encore.

En présentant au public français les Messieurs Golovleff, le seul roman que Chtchédrine ait encore écrit, nous croyons devoir lui demander toute son indulgence pour une traduction où il trouvera beaucoup de russicismes et d’incorrections. Notre but ayant été de conserver autant que possible le style original de l’auteur, cette traduction a été faite presque littéralement au risque de ne pas toujours tenir compte des exigences de la langue française.


Marina Polonsky.


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