employées seules, avec la valeur qu’elles ont dans l'alphabet: par exemple A et I dans ami.
2. Dans d’autres syllabes, les voyelles forment des groupes de deux ou de trois qui se prononcent comme un son unique: par exemple O et U, E et U dans douleur; E, A et U dans eau.
3. Ailleurs, les voyelles sont suivies du son nasal n et sont dites nasales : par exemple, AN et ON dans chanson. D’autres voyelles nasales sont IN et UN : par exemple, un jardin.
4, Enfin, deux voyelles associées peuvent former deux sons qui se prononcent très rapidement l’un après l’autre : par exemple IE et AI dans pierraille.
Le mot épouvantail réunit, dans ses quatre syllabes, les quatre cas que je viens de vous exposer.
Il y a des voyelles longues, sur lesquelles on appuie, et des voyelles brèves, sur lesquelles on passe plus vite. Les voyelles longues sont souvent distinguées
des brèves par l’accent circonflexe. Ainsi :
a est long dans pâte, et bref dans patte.
e est long dans pêche, et bref dans péché.
i est long dans épître, et bref dans petite.
o est long dans motion, et bref dans mode.
u est long dans flûte, et bref dans culbute.
eu est long dans le jeûne, et bref dans il est jeune.
ou est long dans croûte, et bref dans doute.