(59) Les noms des nations vaincues, des pays, des mers qui avaient été le théâtre de quelque victoire, étaient inscrits au bas des statues des généraux vainqueurs.
(60) Ce ne fut pas par l’ordre d’Antoine que sa vaisselle d’argent fut mise en pièces. Appien et Plutarque (In Anton., c. 64) rapportent que, dans une émeute, ses soldats pillèrent la caisse de l’armée, en égorgèrent les gardiens, mirent en pièces la vaisselle de leur général, et se la partagèrent. — Velléius Paterculus juge comme Florus l’expédition d’Antoine. « Hanc tamen fugam suani, quam vItus esierat, victoriam vocabat. »
(61) Horace se sert de la même expression en parlant de Cléopâtre ; « Fatale monstrum, » etc.
(62) Il périt avec dix mille Romains (V. Vell. Pat., I. ii, c. 57). Cette défaite fit une telle impression sur l’esprit d’Auguste, que ce prince, au rapport de Suétone, se laissa croître la barbe et les cheveux pendant plusieurs mois, et que, dans son désespoir, il se frappa la tête contre les murs de sa chambre, en s’écriant : « Varus, rends-moi mes légions. » Varus se perça de son épée à l’exemple de son père et de son aïeul. On lui coupa la tête, et on la porta à Maroboduus ; ce dernier l’envoya à Auguste, qui le fit ensevelir dans le tombeau de la maison Quintilia.
(63) Voyez dans ce volume, page 338, la note 17 du sixième livre des Commentaires de César sur la guerre des Gaules.
(64) Auguste ferma trois fois le temple de Janus. Vespasien le ferma ensuite ; et cette clôture est comptée par Paul Orose, pour la sixième depuis le règne de Numa. Il fut refermé sous le règne de Domitien, et rouvert sous celui de Gordien ; et c’est la dernière fois qu’il soit parlé de cette cérémonie dans l’histoire romaine.
