César (Caius Julius), descendant de l’illustre famille Julia, qui rapportait son origine à Énée et
VénusErreur de référence : Balise <ref>
incorrecte : les références sans nom doivent avoir un contenu., naquit cent ans avant J.-C. (an de Rome
654). Il fut témoin, dans sa jeunesse, des guerres
civiles de Sylla et de Marius, son oncle maternel.
était âgé de seize ans, déjà marié, et avait perdu son
père, quand l’histoire nous le fait connaitre, et le
montre répudiant sa femme Cossutia, fille d’un riche
chevalier romain, pour épouser Cornelie, fille de
CinnaErreur de référence : Balise <ref>
incorrecte : les références sans nom doivent avoir un contenu.. Sylla, que commençoit à inquiéter ce jeune homme à ceinture lâcheErreur de référence : Balise <ref>
incorrecte : les références sans nom doivent avoir un contenu., ainsi qu’il le désinait à
Pompée, voulut, pour se l’attacher, lui faire répudier Cornélie, et lui donner sa fille en mariage.
César fut inébranlable dans son refus ; Sylla confisqua la dot de sa femme. Bientôt César, loin de chercher à se faire oublier, se présenta devant le peuple
pour briguer le sacerdoce ; l’opposition du dictateur
fit rejeter sa demande. Enfin, sonpçonné d’être du
parti de Marius, il fut proscrit, obligé de fuir, de
changer toutes les nuits de retraite, de corrompre,
à force d’argent, les satellites envoyés à sa poursuite. Il fallut, pour le sauver, la puissante intercession des vestales, le crédit de la famille Julia, et les
prières même des amis du dictateur qui leur dit :
« Celui dont les intérêts vont sont si chers ruinera un
jour la république ; je vois en ni plus d’un MariusErreur de référence : Balise <ref>
incorrecte : les références sans nom doivent avoir un contenu.. »
César se tint prudemment éloigné de Rome, fit
ses premières armes en Asie, sous le préteur Thermus, mérita la couronne civique à la prise de Mitylène, passa en Cilicie, et séjourna à la cour du roi
Nicomède, en Bithynie, où il acquit une honteuse
celebrité, dont plus tard ses ennemis devaient l’accabler dans leurs sarcasmes amersErreur de référence : Balise <ref>
incorrecte : les références sans nom doivent avoir un contenu.. Après la mort
de Sylla, il accourt à Rome, résolu de profiter des
troubles excités par Lépide, mais qui sont presque
aussitôt apaisésErreur de référence : Balise <ref>
incorrecte : les références sans nom doivent avoir un contenu.. Trois principaux moyens de doit
nation étoient, à cette époque, offerts à
on : l’éloquence, la gloire militaire, les largesses.
César, qui devait les employer tons, voulut d’abord
r dans le barreau, où, de l’aveu mème
aux, il eût mérité le premier rang, si la
gucrre ne l’eût empêché dele conquérir. I accusa de
malversations dans son souvernement Cn. C. Dola-
bella, personnage consulaire, et décoré d’un triom-
phe, et trouva, dans les villes de la Grèce, un graud
nombre de témoins qui le soutinrent de leurs d’po-
sitions ; mais il échoua dans a p te. I plaida
ensuite contre Antoine, accusé du méme crime, et
qui ne crut pouvoir detourner les effets de son eln-
quence que par an appel subit aux tribuns du peu-
ple. L’envie que cette eloquence excita le contrai-
gnit à fuir. Mais pour que son exit méme Ini servit
à en augmenter les ressources, il se rendit à Hhodes,
et y prit des leçons du célébre professeur grec
Apollonius Molon, qui avait eu Cicéron pour audi-
teur #. 11 fut surpris, dans la traversée, par des cor-
saires ciliciens, , dont là puissance formidable obli-
geait la république à déployer des forces extraordi-
naires *. Ceux-ci lui demandèrent vingt talents pour
sa rançon ; César leur en promit cinquante (230, 000
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