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attentats rendent maintenant si puissant & si fier, seroit puni de son ingratitude dénaturée envers notre pere, de l’assassinat de mon frere, & des maux qu’il m’a faits. Quoique la vie vous ait été enlevée à la fleur de votre âge, & par la main qui le devoit le moins, ô mon frere, vous, dont le souvenir m’est toujours précieux, votre sort me paroît plus consolant qu’il n’est à plaindre. Ce n’est point un Royaume que la mort vous a ravi ; elle n’a fait que vous mettre à l’abri de l’exil, de l’indigence & de tous les malheurs qui m’accablent : tandis que moi, précipité du Trône dans un abyme de maux, je donne, en ma personne, à l’Univers un exemple de la fragilité des grandeurs humaines. Incertain de ce que je dois faire, vous