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n’a pas encore fait mourir, traînent, dans d’obscured prisons, parmi les gémissements & les larmes, une vie plus affreuse que la mort. Quand même j’aurois encore tous les avantages que j’ai perdus, ou qu’on a tournés contre moi, s’il m’étoit survenu quelque accident imprévu, je n’aurois recours qu’à vous, Peres Conscripts. Il est de la majesté de votre Empire de maintenir par-tout l’équité, & de réprimer l’injustice. Maintenant, chassé de mon Palais & de ma Patrie, abandonné, réduit à une honteuse indigence, vers qui me retirerois-je ? Qui pourrois-je implorer ? Les Rois ? Les Nations ? L’amitié de notre Maison pour vous, nous en a fait autant d’ennemis. Est-il un endroit où je ne rencontrasse des monuments qui leur rappelleroient les pertes que leur ont causées mes