nombre de Gens de Lettres de se joindre à lui pour l’aider dans son entreprise. Il desespéroit presque de trouver jamais le second qu’il cherchait ; lorsque M. l’Abbé Guiroy, Censeur Royal, a bien voulu ·s’offrir. L’éloge que nous pourrions faire de sa capacité seroit suspect dans notre bouche. L’Auteur du projet lui rend ce témoignage, que sans un pareil second, il n’auroit pu qu’avec beaucoup de temps & des peines au dessus de ses forces, mettre son dessein à exécution, & qu’aidé de ses soins, il se flatte de le porter en peu d’années au point de perfection où peut atteindre une composition de ce genre. M. l’Abbé Guiroy de son côté, quelqu’évenement qui puisse arriver, s’engage à s’occuper uniquement & sans relâche de ce travail, comme s’il en avoit lui-même formé le plan ; & ce n’est point un engagement téméraire : pleinement instruit des vues & des connoissances de l’Auteur par l’essai d’une année de travail, il ne quittera point l’ouvrage qu’il ne soit achevé.