Outre plus une femme éthique
Ne sauroit être bonne bague
Davantage, qui ne se brague,
N’est point prise au temps présent.
. . . Peut-estre on voit mainte qui brague,
Qui beaucoup près n’est point si bonne bague.
BRAGUEREAU, adj. pour Galant, Poupin.
Combien voit-on de tels galans
Pignez, tissez, vrays mariollets,
Souventes fois, veaans, allans.
Vers Dames, doulcement parlans
Com bragueraulx aux bas colletz.
BRAGUERIE, subst. Bravade, & Braverie. Dict. d’Oudin & de Cotgrave. Il est expliqué par jeu, divertissement dans le Glossaire des Arrêts d’amours. On lit cette phrase dans les arrêts : « Que deffenses fussent faictes ausdictz deffendeurs & autres compaignons de la masquerie, mommerie, ou braguerie, de ne plus user de telles voyes de faict, & commettre telz abus. » Arrêts d’Amours, p. 409.
BRAGUESQUES, subst. Chausses, Brayes. Diction. d’Oudin & de Cotgrave. Braguesques & Chausses de pourpre. Dans les Morales de Plutarque traduction d’Amyot, t. 2. p. 129.
BRAGUETTES, (Bonnet à quatre.) ancien bonnet quarré, où quatre goutieres appellées braiettes tenoient lieu des quatre cornes qu’on voit aujourd’hui. Duchat sur Rab. t. 4. p. 226. Voy. Rab. t. 5. p. 47 & Dictionn. de Cotgrave.
BRAGUEUR, subst. Joli, galant. Diction. d’Oudin & de Cotgrave. Voy. Bragard, ci-dessus.
BRAGUIBUS, subst. pour fier, glorieux qui fait l’important. C’est le sobriquet d’un cuisinier, dans Rab. t. 4. p. 172. C’est le nom d’un personnage ridicule qui ne va point à la guerre, & qui fait le brave, dans les Contes d’Eutrapel, p. 220.
Le passage suivant, tiré du Traité de la Chevalerie ancienne & moderne, chap. 5, par le P. Menestrier, servira de supplément à tout ce que nous avons dit ci-dessus, pour