Je te respons ce qu'à luy mesme ay fait,
Que d’esprit grand doibt sortir grand effect,
Mais si tu veulx à ceste fin la tendre,
Que par tes vers puisses proffit pretendre,
(Car aujourd'huy rythmes sont en vigœur,
Et hault sçavoir recullé, en langœur:)
Je te pourray par tel sy, excuser,
Que, sans jamais aux rythmes t'amuser:
Retourneras à ton meilleur estude.
Que je n’entende assés bien de moymesme,
Qu’est mal aisé de monter roidde terme
Au bon Cheval, qui n’a heu sa pasture:
Aussi ne peut qui paouvreté endure,
Que ceste noble, et illustre Princesse,
Que tu as prinse en refuge et addresse,
Te prise plus par ta Françoyse rithme,
Que ne seroit pour un Oeuvre sublime.
Tesmoing j'en suis, car lors que je lisois
Dedans Paris, ou Cardinaulx j'avois,
De mon sçavoir tous portants tesmoignage:
Recullé fus par aulcun personnaige,
Qui ne porta proffit aux Escholiers:
Car esperoyent, que Sophistes lourdiers,