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bien vite les lecteurs qui trouveraient que nous n’en avons pas dit assez ou que nous en avons trop dit[1]. Nous leur rappellerons en même temps, comme dédommagement et comme excuse, un article sur la prose du grand écrivain, inséré autrefois dans ce recueil par un des hommes[2] qui ont le mieux soutenu et perpétué de nos jours la tradition de Diderot, pour la verve chaude et féconde, le génie facile, abondant, passionné, le charme sans fin des causeries et la bonté prodigue du caractère.

Juin 1831.

J’ai refait plus tard une esquisse de Diderot qui se trouve au tome VII des Causeries du Lundi.


  1. On peut voir aussi deux articles détaillés sur cette Correspondance dans le Globe, 20 septembre et 5 octobre 1830.
  2. M. Ch. Nodier (Revue de Paris).