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APPENDICE.


SUR GORIN, PÈRE DE M. DE SAINT-AMOUR.

(Se rapporte à la page 14.)



J'ai cité un passage des Anecdotes de M. de Brienne où il oppose d'une manière un peu folâtre le père du docteur de Saint-Amour à son fils, l'un, dit-il, cocher du corps de Louis XIII, l'autre, recteur de l'Université de Paris. Cette expression de cocher du corps n'est pas seulement un jeu d'esprit et une façon d'antithèse, c'était bien un office ainsi désigné. Je lis dans un bon livre récent : « Il y avait deux offices de Cocher chez le roi, la reine et les princes : les Cochers du corps conduisaient les carrosses où montaient ces augustes personnages ; les Cochers ordinaires conduisaient les voitures de la Cour, les voitures de suite, etc. » (Dictionnaire critique de Biographie et d'Histoire, par M. Jal.) Le Cocher du corps était donc un personnage ; il prêtait serment entre les mains du grand écuyer. On a les noms de quelques-uns de ces serviteurs de confiance : Gorin mérite une mention à cause de son fils.


SUR
LE VOYAGE A ROME DES DÉPUTÉS JANSÉNISTES.

(Se rapporte à la page 19.)


Je mettrai simplement ici quelques propos que le docteur Des Lions a recueillis dans ses Journaux sans ordre, sans dessein ni parti pris, au fur et à mesure qu'il les entendait, mais qui, dans