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Lundi ‘Z1 mars 1854. CORNEILLE. 1 LE CID. ÉDITION Hiæcnnrre, TOME 1x1. S Ü ITB.
Au moment où parut" au théâtre le Cid de Corneille, il y avait longtemps que la littérature française, reconstituée sous Henri IV et datant de Malherbe, était dans l’attente. L’époque, en tant que nouvelle et que moderne, n’avait rien produit encore de grand et de vraiment beau ; je parle de ce beau et de ce nouveau qui est propre à chaque époque et qui la marque d’un cachet à elle. Le xvufl siècle cherchait encore, et, pour n’en être plus à son coup d’essai, il n’avait pourtant pas donné son coup de maître. Quelques strophes nobles et fières de llialherbe promettaient, faisaient pressentir et désirer uneœuvre entière et de longue havu‘. 15
