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Ce volume devrait s’intituler Derniers Lundis. Les articles qui le composent, à partir du premier, sont pour la plupart ceux que M. Sainte-Beuve écrivit pour le journal le Temps, en 1869, l’année même de sa mort (t). Bien que la série en ait été prématurément interrompue, — commencée en janvier, elle s’arrète en juiiiei, — nous n’avons pu les faire (1) M. Sainte-Beuve est mort à Paris le 18 octobre 1869, à une heure et demie de l’après-midi, dans sa maison de la rue Mont-Parnasse, n° Il. Les personnes présentes au moment de sa mort, et qui l’entouraient dans son cabinet même, près du lit où il rendit le dernier soupir, étaient ses amis MM. le docteur Veyne, Paul Chéron (de la Bibliothèque impériale), son professeur de littérature grecque M. Pantasidès, avec lequel il avait lu r I ‘

et commenté plusieurs fois dans le texte llliade et’IOdyssËe, son dernier secrétaire, M. Jules ’I’roubat, et sa fidèle servante qui l’a soigné pendant des années et durant toute sa maladie, Mil’Marie Chicot. — Les exécuteurs testamentaires, auxquels il a confié le soin de ses dernières volontés, sont M. Marc Fabre, son notaire ; son ami et ancien secrétaire, le poète Auguste Lacaussade, bibliothécaire au ministère de l’instruction publique ; et son secrétaire, M. Troubat. — M. Sainte-Beuve était né, on le sait déjà, à Boulognesur-Mer, le 23 décembre 1804. — L’autopsie à laquelle ont présidé MM. les docteurs Veyne et Piogey, au lendemain de la mort, a révélé la présence dans la vessie de trois pierres dont l’une affecte le volume et la forme d’un gros œuf de poule ; les deux autres ressemblent par la forme et leur grosseur à deux châtaignes ordinaires. Une première exploration opérée par M. l’ ; docteur lricord en 1867, sur la (in de l’hiver, peu de mois après les atteintes ou mal, n’avait rien fait découvrir et avait fait beaucoup souffrir M. Sainte-XÜ- ...- a‘. ,

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