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À LA PRINCESSE

est la joie et la récompense de ma semaine.

Agréez, je vous prie, Princesse, l’expression de mon respectueux attachement.


LVIII


Ce 20 septembre.

Oui, Princesse, je pense que Camille Doucet doit se présenter ; je l’ai vu, il a dû écrire a M. Guizot, qui, par sa position mixte et sa prépondérance, dispose des voix de plusieurs membres de ses amis, et qui tient dans sa main la clé de l’élection. M. Guizot lui est bienveillant ; et puis dans l’intervalle de la candidature, il y a grande chance, d’après la loi des mortalités et sans prononcer aucune parole de fâcheux augure, qu’il s’ouvre quelque succession nouvelle.

J’attendrai, avec bien de l’impatience, la communication que vous me faites l’honneur de m’annoncer. Vous avez pris là une bonne détermination, de fixer par écrit des souvenirs, d’appliquer de ce côté aussi cette manière franche et nette de voir et d’exprimer : écrire comme vous