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À LA PRINCESSE

XVIII


Ce 28.
Princesse,

Je vous remercie des nouvelles, qui m’intéressent fort. Il est toujours si pénible à ceux qui aiment un ordre de choses et ceux qui y président, de voir des fautes par manque d’attention ou d’entente. Je parle même ici indépendamment de l’amitié qu’on a pour les personnes engagées. Il est très-bon de foncer sur l’ennemi : c’est la bonne méthode et bien française, cela le déconcerte et coupe court à tout.

— Je vous remercie, Princesse, de la surprise aimable d’hier ; mais la maison a été désolée de ne pouvoir, dans ce court instant, improviser un bouquet à vous offrir. Voilà le regret de mon intérieur : daignez agréer l’excuse et l’intention ;

Et recevoir, Princesse, l’expression de mon respectueux attachement.

Je suis dans Salammbô jusqu’au cou. Ouf !