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LETTRES

Courcelles et passera par Mme de Fly. Je dicte un peu au hasard et vous sourirez.

De plus, la moindre aumône de votre part envoyée à un pauvre aveugle des Quinze-Vingts appelé La Halle sera un grand bienfait.

Je ne vous demande point pardon, Princesse, d’en user si librement : votre bonté dès longtemps m’a ôté les scrupules.

Oh ! quand pourrai-je causer ?

Je mets à vos pieds, Princesse, l’hommage de mon tendre et inviolable attachement.


CCXXXIV

Ce 1er janvier 1868.
Chère et bonne Princesse,

Votre vœu m’arrive, je le savais ! Les miens volent vers vous et vous environnent : gardez, accroissez tous les bonheurs qui vous accompagnent et que vous distribuez sous toutes les formes autour de vous.

À vous, Princesse, d’un tendre et inviolable attachement.