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À LA PRINCESSE

par exception, je dîne chez M. Isaac Pereire, mon nouveau patron, à qui j’ai obligation de ses avances, et que je n’ai pas vu depuis un an, tout s’étant fait entre nous par intermédiaires. Si samedi n’était pas un jour réservé, je vous demanderais d’en prendre ma part. Je tiendrai votre silence pour une acceptation : vous voyez, Princesse, que je ne suis pas devenu si farouche. Je n’ai jamais mieux senti le prix que j’attache à ce qui doit lier à jamais à vous ceux que vous avez une fois distingués et honorés des marques de cette bonté dont je vous parlais dans ma dernière lettre.



CIV


Ce lundi, 90 mars 1865.
Princesse,

Laissez-moi, après bien des jours, vous parler encore en toute confiance et ne pas rester sur cette conversation de l’autre soir, qui ne m’a prouvé qu’une chose, à la réflexion, c’est qu’il est mieux de vivre seul quand on a l’esprit et le cœur trop