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À LA PRINCESSE

douce et souriante Madame Lenoir pour se consoler[1]. — À mercredi matin, sans faute.

Veuillez, Princesse, agréer l’expression de mon respectueux attachement.


LXXIII


Ce lundi 2 mai.
Princesse,

Me voilà pris cette après-midi par ma Commission de la Correspondance de Napoléon, par conséquent privé d’une de mes rares et bonnes heures. — M. Zeller m’a communiqué une idée que je crois excellente : ce serait, à l’aide de ses notes et de sa très-bonne mémoire, d’écrire la série de tableaux et de discours qu’il a déroulée devant vous et d’en faire un volume qui conduirait l’Étude jusqu’au XVe siècle. Si Votre Altesse le trouvait bon et le désirait, il continuerait l’hiver prochain les XVe et XVIe siècles, si riches

  1. On vient déjà de rappeler, page 90. que le portrait en question avait été emprunté à M. Sainte-Beuve pour le Salon.