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seule arche. Pour comprendre un homme et pour le peindre, j’ai besoin de m’y reprendre jusqu’à deux et trois fois. Qu’importe, me permettrai-je de dire aussi, pourvu que j’arrive au but qui est ici la vérité ?


« Ce n’est qu’en laissant s’écouler un long espace de temps que l’on arrive à connaître à fond la personne qu’on étudie. " c’est ce que dit le poëte persan Sé’édi (vulgairement Sadi) dans le boustan, poëme traduit par M. J-B Nicolas, 1869, p. 31.


A propos des éternels parallèles de Racine et de Corneille, rappeler le mot de Goethe sur les parallèles, non moins éternels qu’on établissait entre lui et Schiller : " qu’avez-vous à vous disputer, disait-il, pour savoir qui est plus grand