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d’irriter tous ceux qui cherchent avant tout dans le roman l’embellissement ou l’oubli de la vie.


A propos du nom de Guemené que les correcteurs d’imprimerie veulent absolument écrire Guéméné. — les modernes ont la très-mauvaise habitude de tout accentuer à l’excès : il semble que la prononciation ne puisse faire un pas sans un accent qui la guide. Cela est surtout vrai des noms propres : Perier, Seguier, Guenegaud, etc. Quant à Guemené, on n’a qu’à ouvrir le moreri à l’article rohan, et on verra que l’introduction des accents est tout à fait moderne. J’ajouterai que ces accents dénaturent la prononciation du nom qui, dans l’ancien monde, était beaucoup plus légère.


Je pourrais (si c’était convenable) citer un écri-