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présidé à un tel naufrage et qui y a aidé de toutes ses forces s’obstine à venir donner des leçons de bonne navigation. »


ô France, patrie des idoles, qui les détruis et qui les refais sans cesse, qu’une seule qualité, si elle t’agrée, éblouit et fascine au point d’entraîner à tes yeux toutes les autres ! Peuple qui oublies si bien ce qu’il te plaît d’oublier et qui ne vois en chacun qu’une chose, celle que tu aimes à l’heure même et sur le moment, peuple indifféremment idolâtre d’un Bossuet, d’un Musset, d’un Berryer, je te salue, je m’incline en public, je me tais ; mais, rentré chez moi, je me donne la satisfaction de réfléchir et d’analyser, de contrôler tes arrêts et de méditer sur la vanité de la célébrité et de la gloire. Oh ! Qu’il serait bon cepedant d’y introduire une part de modération, un coin de bon sens et de véité !