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Si j’ai à faire de nouveau quelque article critique sur Cousin ou Villemain, commencer ainsi :

« il est un point dont il faut avant tout bien convenir, quand on a à parler de Mm Cousin et Villemain, comme lorsqu’on parle de M. De Lamartine : c’est le talent, l’immense talent dont ils sont doués, à tel point que deux d’entre ces trois peuvent sembler approcher du génie (à prendre le mot dans le sens moderne) et qu’ils le manquent de peu. Il doit donc être bien établi et entendu que toutes les critiques qu’on fera à leur sujet ne porteront point atteinte à ce grand fonds de talent antérieurement reconnu et seront en quelque sorte en deçà : reprehensio intra laudem sit ! cela dit, commençons et disons une fois de plus notre pensée, en ne craignant pas de la développer en toute franchise, etc., etc. »


Si je suis amené un jour, ce que je prévois,