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À MON AMI TÖPFFER, DE GENÈVE




Je suis horloger, et, en cette qualité, je remonte les pendules. Je vais en ville à cet effet, et j’ai une clientèle assez bonne dans un quartier choisi : dans mes tournées périodiques, j’observe, sans le vouloir, bien des choses. C’est une singulière machine que le monde, et qui ressemble plus qu’on ne croit à une montre : il montre le doré en dehors et cache bien des rouages, mais le remonteur ne vient pas.