Page:Sainte-Beuve - Le Clou d’or, 1921.djvu/12

Cette page a été validée par deux contributeurs.

PRÉFACE


M. Saint-Marc Girardin se vantait une fois devant des dames de n’avoir jamais connu le supplice de Tantale.

— C’est que vous n’avez jamais eu soif, lui répondit la belle madame de X…

Le petit roman par lettres, que nous exhumons aujourd’hui de son tiroir, a pour but, au contraire, d’exprimer les souffrances d’un homme qui tire la langue, — esurientis et sitientis, comme dirait un pédant.