savez bien). Il s’agit du cœur. Le donne-t-on tout entier, oui ou non… ? donner le cœur tout entier quand on est femme, c’est quelque chose qu’on comprend ; le donner dans la mesure délicate que définit votre plume et qu’elle peint des couleurs de l’arc-en-ciel, cela se comprend encore, et je dois dire que c’est de cette sorte que la plupart des femmes aiment à le donner. Il y a une certaine nuance de clair-obscur, d’aube ou de crépuscule, quand, ainsi que le dit le poète,
Il n’est pas encor nuit, il n’est déjà plus jour,
qui sied à merveille à leur tournure d’imagination
et de rêve. Je ne contesterai jamais
le charme qu’il peut y avoir dans une
telle relation ; j’y verrai tout, la raison,
la délicatesse, le bonheur même, si vous
voulez, tout, excepté le don entier ; et c’est
précisément parce qu’il n’est pas entier et
qu’il y a réserve, réserve indéfinie, sous-