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CORRESPONDANCE
DE
G.-A. SAINTE-BEUVE


CCLXXXIX.

a de jeunes étudiants boulonnais[1].

Mai 1865.

Messieurs,

Laissez-moi vous remercier encore, et avec plus de précision que je n’ai pu le faire de vive voix, de l’aimable et gracieuse démarche qui me met eu rapport avec vous. Rien n’est plus flatteur et plus doux (vous le saurez plus tard à votre tour), lorsqu’on est arrivé à mon âge, que d’être accueilli et agréé de la jeunesse, à plus forte raison de la jeunesse du pays natal, de celle qui transmettra un jour de plus près votre souvenir. Je retrouve parmi vous des noms qui me sont familiers et chers, qui me rappellent vos

  1. Qui étaient venus féliciter Sainte-Beuve au sujet de sa récente nomination de sénateur.