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DE C.-A. SAINTE-BEUVE.
CCCII.
a m. le marquis de chennevières[1]
Ce 13 août 1865

Cher ami,

Je lis votre charmant petit livre : il réunit toutes vos jolies qualités et cette bonté fine comme l’or et pur comme lui. C’est à joindre au Joinville et vous avez retrouvé là un des chapitres de l’enfance de saint Louis. Que de choses il fallait pour cette restitution, où l’antiquaire, le poëte et le père se confondent et se dérobent, dans un récit qui demandait encore le cœur d’un chrétien, d’un Français et d’un Bellesmois.

À vous d’amitié.

P.-S. — À demain, j’espère.


CCClll.
a m. bergmann[2]
Ce 26 août 1865

Cher monsieur,

J’ai recule précieux paquet qu’a remis chez moi M. Fustel de Coulanges. Je me mets à le parcourir à l’instant.

  1. En le remerciant de son livre sur saint Louis.
  2. Doyen de la faculté des lettres de Strasbourg, et l’un des plus anciens amis de Proudhon. M. Bergmann a fourni à Sainte-Beuve la plupart des lettres qui sont entrées dans son livre sur le célèbre polémiste.