Page:Sainte-Beuve - Causeries du lundi, IV, 1852.djvu/333

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

moires, il vient de raconter cette vie et cette mort de Marie Sluart : « Heureux qui vit sous un État certain, où le bien et le mal sont salariés et châtiés selon les mérites !… » Heureux les temps et les sociétés où une certaine morale générale et un respect humain de l’opinion, où le Code pénal aussi, mais surtout le contrôle continuel de la publicité, interdisent, même aux plus hardis, ces résolutions criminelles que chaque cœur humain, s’il est livré à lui-même, est toujours tenté d’engendrer !