Page:Saint-Victor - Tableau historique et pittoresque de Paris, 1827, T4 P1.djvu/408

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Au milieu du tapis de verdure, dans la partie de bois, à droite.

Un grand vase, forme de Médicis.

Dans le carré de rosiers, du même côté.

Une statue de Mercure.

À l’entrée de la grande allée.

Sur deux piédestaux carrés, deux lions en marbre. Les deux portes qui donnent sur les rues de Fleurus et d’Enfer sont ornées des mêmes animaux sculptés en pierre.

Dans la partie du bois qui borde la rue d’Enfer.

Trois statues allégoriques.


La plupart de ces statues sont copiées d’après l’antique. Les meilleures de ces copies sont médiocres, ce qui ne peut choquer dans des figures destinées à l’ornement d’un jardin public ; mais plusieurs d’entre elles offrent des nudités, et ces nudités sont choquantes, même pour l’œil le moins scrupuleux.

Les honnêtes gens s’étonnent avec juste raison que, dans la capitale d’un royaume où la religion chrétienne est du moins reconnue comme religion de l’État, on laisse encore subsister, dans des lieux ouverts à toute une population[1], et dont n’écar-

  1. Le jardin des Tuileries offre également, et de toutes parts, les mêmes nudités. On les retrouve encore dans le parc de Versailles et dans d’autres endroits publics. Le jardin du Palais-Royal, où de tels monuments sembleroient moins déplacés qu’ailleurs, n’en avoit point encore : il vient d’en recevoir un, c’est la copie en bronze de l’Apollon du Belvédère.

    Penseroit-on que, dans tels cas, la perfection du travail dût de-