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ment appelée des Vaches et de la Verrerie, est entièrement destitué de preuves[1]. On trouve seulement qu’en 1583 le duc de Pinei-Luxembourg ayant acquis un pavillon nommé la ferme du Bourg, ainsi que plusieurs fermes et héritages situés dans cette rue, elle commença à porter son nom ; et en effet quelques actes de ce temps l’indiquent rue de Vaugirard, autrement dite de Luxembourg ; en 1659 on trouve grande rue de Luxembourg[2].

Rue du Petit-Vaugirard. C’est la continuation de la rue des Vieilles-Tuileries jusqu’au chemin de Vaugirard, dont elle a tiré son nom.

Rue des Quatre-Vents. Elle aboutit d’un côté à la rue de Condé, et de l’autre à celle du Brave, vis-à-vis la porte de la foire. Anciennement ce n’étoit qu’une ruelle descendant à la foire. Au commencement du quinzième siècle, elle prit le nom de rue Combault, d’un chanoine de Romorantin qui y demeuroit. On la voit aussi sous celui du Petit-Brac dans les plans du siècle passé. Celui qu’elle porte aujourd’hui vient d’une enseigne[3].

  1. Tome 1, page 166.
  2. Jaillot, Quartier du Luxembourg, p. 100.
  3. Il y avoit dans cette rue un cul-de-sac portant le même nom, lequel retournoit en équerre jusqu’au mur du préau de la foire. On y avoit pratiqué une porte pour faciliter l’entrée et la sortie du théâtre de l’Opéra-Comique. Ce cul-de-sac est aussi indiqué sous les noms de cul-de-sac de la Foire et de l’Opéra-Comique.

    La rue des Quatre-Vents a été ouverte jusqu’à la rue des Boucheries, et de là dans une ligne droite jusqu’à celle de Buci,