Page:Saint-Victor - Tableau historique et pittoresque de Paris, 1827, T4 P1.djvu/391

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

dit Jaillot, en avoit-on supprimé une partie, qui faisoit, en ligne droite, la continuation de la petite rue du Bac[1].

Rue de l’Odéon. Voyez Rue du Théâtre-François.

Place de l’Odéon. Voyez Place du Théâtre-François.

Rue Palatine. Elle règne le long de Saint-Sulpice, depuis la rue Garancière jusqu’à celle des Fossoyeurs, maintenant rue Servandoni. Le cimetière de cette paroisse étoit autrefois situé au chevet de l’église : lorsqu’au siècle passé on commença le monument que nous voyons aujourd’hui, il fallut prendre le terrain qu’occupoit ce cimetière, qui fut alors transféré au côté méridional. On ouvrit en même temps, parallèlement à ce côté, une rue, qui fut appelée d’abord rue Neuve-Saint-Sulpice, et ensuite rue du Cimetière. On la nomma depuis rue Palatine, en l’honneur de madame la princesse Palatine, veuve de M. le prince de Condé, qui, au commencement du siècle dernier, logeoit au Petit-Luxembourg.

Rue Saint-Placide. Elle traverse de la rue de Sèvre dans celle des Vieilles-Tuileries. Nous avons déjà dit, en parlant de la rue Saint-Maur, quand elle avoit été percée, et pourquoi on lui avoit donné le nom qu’elle porte encore aujourd’hui.

  1. À côté de cette rue, est un cul-de-sac qui portoit autrefois ce nom de Notre-Dame-des-Champs. Il a pris celui de la rue de Fleurus qui vient y aboutir. (Voyez Rues nouvelles.)

    Il existe, dans cette même rue, un passage planté d’arbres et formant avenue, qui donne dans la rue de l’Ouest. (Voyez Rues nouvelles.)