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ineffaçables, et que des parents peu éclairés et dans l’indigence sont hors d’état de communiquer à leurs enfants, avoient été instituées par un minime nommé le père Barré. Jaillot pense que les premiers fondements de cette institution charitable furent jetés à Rouen en 1666 et à Paris en 1667, sur la paroisse Saint-Jean en Grève. L’utilité de ces écoles fut bientôt tellement reconnue, que toutes les paroisses s’empressèrent de les adopter. Elles étoient établies par les curés sous l’administration d’une supérieure, et les personnes qui se destinoient à cette œuvre de charité n’y étoient engagées par aucun vœu solennel. La maison de Saint-Maur étoit le chef-lieu de leur institut[1].



les frères des écoles chrétiennes.
(Rue Notre-Dame-des-Champs.)


Cet établissement, formé dans les mêmes vues de charité et pour élever dans le travail et dans la piété de jeunes garçons nés de parents pauvres, succéda, dans cette rue, à une communauté de filles, connue sous le nom de Communauté de mademoiselle Cossart, ou des Filles du Saint-Esprit. Cette association, fondée en 1666

  1. Cette maison et la précédente sont aujourd’hui des habitations particulières.