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jamais été entièrement terminées quant à la décoration. Les appartements, distribués et ornés selon le goût du temps, n’offroient, au milieu de la richesse extrême de leurs énormes plafonds surchargés de dorures, rien qui, sous le rapport de l’art, méritât d’être remarqué. Mais les deux ailes qui donnent sur la cour étoient destinées à former des galeries à jamais célèbres dans l’histoire de la peinture : l’une devoit offrir la vie de Henri IV, l’autre, celle de Marie de Médicis, et toutes les deux avoient été confiées au pinceau de Rubens. Un projet si magnifique ne fut exécuté qu’à moitié : de la première galerie, il n’acheva que deux tableaux, qui se voient aujourd’hui à Florence ; l’Europe entière connoît la galerie de Médicis[1].

CURIOSITÉS DU PALAIS DU LUXEMBOURG EN 1789.

TABLEAUX.

Dans la chapelle, dont l’architecture irrégulière ne répondoit pas à la beauté du reste de l’édifice, sur le maître-autel, un Christ au tombeau, attribué à Perrin del Vago.

1 Il a été opéré dans le plan de cet édifice un changement auquel la disposition intérieure a beaucoup gagné, c’est celui de l’escalier et du vestibule. Cette partie de l’ancien plan étoit justement regardée comme la plus défectueuse. L’escalier étoit mal situé, lourd, d’un aspect désagréable. Il vient d’être reporté dans l’aile droite de la cour, qu’il occupe presque tout entière. On