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arcades tantôt libres comme dans les portiques de la cour, tantôt rétrécies par des croisées inscrites dans leurs ouvertures.

Le premier étage, en tout conforme au rez-de-chaussée pour la disposition, est orné, dans le même style, d’un ordre dorique également accouplé, également ressauté sur les trumeaux, et d’un rang de croisées carrées avec chambranles. Une frise en métopes et en triglyphes, pratiquée à l’entour, est la seule différence qui existe entre cette ordonnance et l’ordonnance inférieure.

L’étage qui s’élève au dessus, ne règne ni généralement ni d’une manière uniforme dans toutes les parties de l’édifice : il n’existe point dans les ailes de la cour ; dans les pavillons, sa hauteur est égale à celle du premier étage, et il y est décoré, selon le même stylé, d’un ordre dont le chapiteau est ionique. Au corps principal bâtiment, ce second étage s’annonce sous la forme d’attique, et reçoit pour décoration l’espèce d’ordre auquel on est convenu de donner ce nom.

Une des choses qui frappent le plus dans tout l’ensemble de ce monument, est ce style un peu bizarre de bossages dont tous les murs, tous les ordres et tous les étages sont couverts. C’étoit alors le goût dominant à Florence. Marie de Médicis voulut, dit-on, que son nouveau palais lui